Un jour nous avons été vivants - Julien
Hervieux
Derrière les discours officiels, dans les coulisses de la Grande Guerre
Tout bascule un jour d'été de 1914 : la guerre. Avec elle, c'est un cortège d'hommes, de femmes, d'enfants qui sont embarqués dans la grande histoire.
Aimable, un lieutenant idéaliste, assiste, désemparé, à la retraite effroyable du début du conflit ; Gustave, journaliste, ne craint pas de mentir par patriotisme ; Émile, un pilleur de tombes, y voit l'occasion de faire fortune ; Marguerite, à qui revient de gérer ce que son mari a laissé à son départ, n'a pour compagnon que le fantôme de l'absent ; Didier, isolé entre les lignes, fait face à une blessure mortelle ; Lucette, elle, est une infirmière dévouée, tandis que Louise cherche à retrouver le corps de son époux, quels que soient les moyens. Parmi eux, quel jeu joue l'énigmatique Boniface, prêtre mobilisé devenu tête brûlée ?
Ils sont militaires, civils, religieux, criminels, et parfois un peu de tout cela à la fois. Tour à tour, ils font naître une gigantesque mosaïque, entre 1914 et 1919, sur le front comme à l'arrière. Et tous, en raison de ce qu'ils ont vécu et souffert, ont une page de leur histoire à partager.
Julien Hervieux entremêle les destins d'une foule de personnages qui prennent magistralement vie sous sa plume unique. À travers le temps, un récit à couper le souffle, qui nous plonge au cœur du combat entre la vie et la mort, entre la peur qui tord le ventre et l'espoir qui fait revivre.
Robert Laffont (octobre 2023)
EAN : 9782221266946
350 pages
Les Croix de bois - Roland
Dorgelès
Les Croix de bois est un roman écrit par Roland Dorgelès et publié en 1919 aux Editions Albin Michel. Il est inspiré de l'expérience vécue par Roland Dorgelès durant la Première Guerre mondiale.
Dans Les Croix de bois, Roland Dorgelès raconte en effet le quotidien des soldats de l'armée française pendant la Première Guerre mondiale. Les chapitres se succèdent sans avoir de véritable lien entre eux : ils dressent différents tableaux de situations. C’est l’esprit de camaraderie que l’on peut ressentir dans l’armée qui forme, en quelque sorte, le liant de l’histoire. Le titre « Les Croix de bois » provient des croix de bois que les soldats dressent à la va-vite, le long des chemins du front, sur les cadavres de leurs camarades tombés au combat.
Né à Amiens en 1885 et mort à Paris en 1973, Roland Dorgelès, de son vrai nom Roland Lecavelé, est un écrivain et journaliste français, membre de l'Académie Goncourt de 1929 à 1973.
Albin Michel 1919
Plan MARSHALL : le mythe de l'aide
américaine
Plan MARSHALL : le mythe de "l'aide" américaine
Depuis l’annonce du plan Marshall, au printemps 1947, s’est imposée dans la zone d’influence américaine la conviction que les prêts en dollars des années 1948-1951
avaient apporté une aide décisive aux «pays bénéficiaires». Ils auraient seuls sorti l’Europe occidentale de la faim, de la misère, des ruines et permis sa reconstruction. Ils l’auraient aussi
protégée de l’Armée rouge de Staline qui corsetait l’Europe orientale.
Se fondant sur la chronologie et les archives, notamment américaines, Annie Lacroix-Riz éclaire autrement ce dossier. Elle revient sur les accords cruciaux qui, en
six années seulement, ont ouvert la porte aux produits et capitaux américains : le Prêt-Bail à l’Angleterre, en 1941-1942, les accords de Bretton-Woods mondialisant le dollar, en juillet 1944, et
les accords Blum-Byrnes de mai 1946.
Ces six années marquèrent l’avènement d’un projet qui, loin de dater de la Seconde Guerre mondiale, avait été initié et mené sans répit depuis les années 1890. En
définitive, il s’agissait moins de tendre une main secourable à l’Europe que de mettre en place une hégémonie financière, commerciale, politique et culturelle.
Annie Lacroix-Riz est professeur émérite d'histoire contemporaine à l'Université Paris 7.
Armand Collin (octobre 2023)
EAN : 9782200634575
576 pages
Sources :
Chapitre 1. La quête américaine de l’hégémonie en Europe : le miroir de la guerre
Visées hégémoniques et crise de surproduction : 1941-1945
« L’égalité d’accès » ou monopole des ressources mondiales
Chapitre 2. Vers un après-guerre semblable au premier : le relèvement prioritaire de l’Allemagne
Le miroir financier germano-américain de la Deuxième Guerre mondiale
Carl Friedrich, guide de l’armée américaine d’occupation
Reconstruction prioritaire du Reich et veto américain contre les réparations
Chapitre 3. La France patronale : des « élites atlantiques » inconditionnelles
La Pax Americana, un choix socio-économique
Le capital financier « classique », allié définitif de Washington
Chapitre 4. La haute fonction publique : des « élites atlantiques » par modernisme ?
Une haute fonction publique au service du capital financier
La restauration générale de l’appareil d’État
Une exception, Raymond Brugère
Chapitre 5. Les forces politiques et la « reconstruction » américaine
Le consensus MRP-SFIO sur « l’aide américaine »
Un de Gaulle isolé et ambigu
Chapitre 6. La dépendance française entre la Libération et l’automne 1945
La détresse française entre Libération et fin de la guerre
Du Prêt-Bail métropolitain à sa liquidation (1945)
L’effondrement du mythe des « réparations allemandes »
Chapitre 7. La phase préparatoire aux « négociations de Washington » (automne 1945-mars 1946)
Le crédit léonin de l’Export-Import Bank, octobre-4 décembre 1945
La voie menant à Washington
Chapitre 8. Les fausses « négociations » de Washington et leurs résultats (mars-mai 1946)
La mission Blum
Les accords Blum-Byrnes, un nouveau « Munich économique »
Chapitre 9. Des accords sociopolitiques de portée définitive
Plus de quarante ans d’embellissement des accords Blum-Byrnes
L’éviction des communistes : une certitude précoce
Une ratification dûment encadrée
Israël - Palestine : 1880 -
1991
Documentaire de Simone Bitton, juive Franco-Marocaine sur l'histoire tragique de cette région du Moyen-Orient
Le Ravin
Tallandier (20/01/2022)
EAN : 9791021048560
320 pages
Enquête sur une photographie
L'historienne américaine Wendy Lower a enquêté pendant dix ans pour identifier les victimes et les bourreaux d'un massacre en Ukraine, en octobre 1941.
A l'été 2009 l'historienne américaine Wendy Lower travaillait aux archives du musée-mémorial de l'Holocauste à Washington DC (États-Unis) lorsqu'elle fit
connaissance avec deux jeunes journalistes venus de Prague. Ils lui confièrent une photographie du front de l'Est pour l'expertiser. La scène, d'une violence extrême, se passait, selon eux, le
lundi 13 octobre 1941, à Miropol (Myropil en français), en Ukraine. Un ravin - ou peut-être une large fosse creusée de main d'homme ? - occupe la moitié gauche de l'image. A droite, un groupe de
quatre hommes, deux Allemands et leurs deux auxiliaires ukrainiens, fait feu à bout portant sur une femme, dont le corps est en train de basculer dans le vide. Son enfant est entraîné dans sa
chute pour finir enterré vivant. Un autre civil ukrainien se tient en retrait.
Si la documentation photographique de la Shoah est particulièrement importante, peu nombreuses sont les images qui saisissent les tueurs dans l'instant même de leur
acte. Une dizaine, tout au plus, ont refait surface. Celle-là pose de nombreuses questions : quelle est l'identité des Allemands et des Ukrainiens, celle du témoin, celle des victimes ? Dans
quelles conditions et avec quelle intention la photographie a-t-elle été prise ? Surtout quand on sait qu'à partir de l'été 1941 l'armée allemande cherchait à interdire à ses combattants de
photographier les violences contre les civils par crainte de l'usage que les propagandes alliées pourraient faire de ces images. Et, finalement, quelle est la responsabilité d'une historienne,
lorsqu'elle tient en main l'évidence d'un crime où aucun des visages n'est dissimulé ?
Le massacre a eu lieu au coeur des « Terres de sang » décrites par Timothy Snyder, dans l'actuelle Ukraine, où disparurent plus du quart des victimes de ce qu'on
appelle la « Shoah par balles ». C'est-à-dire les innombrables fusillades perpétrées par l'armée allemande, les Einsatzgruppen, les forces de police, leurs auxiliaires locaux. A Miropol, les
complicités furent multiples. Dans la soirée du 12 octobre, Allemands et policiers ukrainiens encerclèrent les Juifs sur la place du marché. Le lendemain matin ils les conduisirent au lieu du
massacre tandis que les habitants lançaient des pierres et des tessons de bouteilles sur les victimes et s'empressaient de piller leurs maisons. Des adolescentes furent même chargées, sous la
contrainte, de creuser la fosse commune où leurs anciens voisins seraient exécutés.
Identifier les meurtriers
Conservée dans les archives des services de sécurité tchécoslovaques jusqu'à l'effondrement de l'Union soviétique en 1991, la photographie avait été prise par un
petit appareil portable, populaire dans les années 1930, un Zeiss Ikon Contax, sans que rien laisse penser qu'il s'agisse d'une image volée. Tout semblait indiquer qu'elle était le fait d'un
collaborateur, peut-être même un Allemand qui aurait utilisé la photographie comme un trophée. Or tel n'est pas le cas : c'est d'ailleurs l'une des surprises du livre.
Originaire de Banská Bystrica, en Slovaquie, le photographe s'appelait Lubomir Skrovina. Il avait fait l'objet, en mai 1943, d'une enquête des services slovaques
alliés des Allemands : on l'avait sommé de livrer toute la documentation qu'il avait accumulée lors de son service en Ukraine avant d'être démobilisé pour raison de santé. Plus tard, il avait
caché des Juifs et participé à la Résistance. Il avait été encore inquiété en septembre 1958, lorsque d'anciens camarades de son service armé sur le front de l'Est l'avaient désigné comme
l'auteur de la photographie. Le contexte politique avait changé : il devait maintenant prouver qu'il n'avait pas été complice du massacre. Wendy Lower a retrouvé les interrogatoires, où Skrovina
estime que près de 300 « personnes de religion juive » ont été fusillées ce jour-là, « un matin d'octobre 1941 ». Quant aux meurtriers, c'étaient non pas des membres de la SS, de la Wehrmacht ou
de l'Ordnungspolizei, mais de simples fonctionnaires du ministère des Finances du Reich. Les uniformes des personnages sur la photographie lui donnent raison.
En se plongeant dans les archives des procès d'après-guerre, Wendy Lower finit d'ailleurs par exhumer leurs traces, non sans quelques difficultés car les
archivistes allemands avaient confondu la ville de Miropol en Ukraine avec Myropol en Russie. C'est ainsi qu'émergea le témoignage d'un fonctionnaire des douanes allemandes à la retraite, Kurt
Hoffmann, qui était allé trouver la police locale de sa petite commune au sud de Hanovre, en janvier 1969, pour dénoncer le massacre dont il avait été témoin : il se souvenait des noms des deux
membres de son unité qui s'étaient portés volontaires. L'un ne fut jamais retrouvé, l'autre, installé à Brême, brièvement interrogé. En Allemagne la justice manquait de volonté pour poursuivre
des policiers et des douaniers ordinaires, qui avaient commis des crimes contre des non-Allemands dans un obscur village de l'autre côté du rideau de fer. La justice soviétique se montra beaucoup
plus intraitable à l'égard des Ukrainiens, poursuivis non pour leur participation au génocide des Juifs mais pour collaboration. Une enquête du KGB aboutit à l'arrestation des trois Ukrainiens
sur la photo, dont deux furent condamnés à la peine capitale et exécutés en janvier 1987.
Anonymat des victimes
Plus important aux yeux de Wendy Lower était de retrouver la femme et son enfant, de leur restituer leur nom puisqu'ils n'avaient pas de sépulture connue. Quête
infructueuse cependant, malgré les moyens de la technologie moderne, les bases de données, les archives orales du musée-mémorial de l'Holocauste à Washington DC, ou des enquêtes sur les lieux
mêmes des tueries. « Chaque fois que je présentais la photographie à la fin d'un entretien, le sujet regardait et, en secouant la tête, détournait le regard », confie-t-elle. Malgré cet échec à
percer l'anonymat des victimes, c'est sur une exigence de justice que s'achève ce livre, à la fois magnifique par son émotion contenue, et passionnant quand on suit l'historienne pas à pas, y
compris dans ses errances, ses revers et ses regrets.
Rachel et les siens
Grasset (26/08/2020)
EAN : 978-2246825999
512 pages
"Le lourd destin de Rachel à travers la Palestine, la naissance d'Israël, Istanbul et ses persécutions, Paris et l’épuration et son retour à Jaffa pleine de ses démons. L’histoire d’un conflit sanglant qui nous accompagne depuis si longtemps qu’il nous lasse , racontée par des personnages à la sensibilité exacerbée, pleins de chair, d’amour et de noblesse dans le cœur".
"Metin Arditi, écrivain suisse, est né en 1945 à Ankara, d’origine turque Séfarade et a vécu dans le canton de Vaud où il a été placé pensionnaire à l’âge de sept ans. Après avoir étudié à l’Ecole polytechnique de Lausanne et à l’université de Stanford, il a enseigné la physique à l’ Université de Genève où il vit ainsi qu’à Lausanne où il a créé une fondation d’art".
https://www.letemps.ch/culture/metin-arditi-juifs-arabes-ont-vecu-longtemps-ensemble
"Ce roman sera détesté par tous les partisans, modérés ou non, d'Israël ;
pour autant il ne sera pas aimé par ceux, antisémites ou non, qui défendent le droit des Arabes, musulmans et chrétiens, à vivre en paix en Palestine.
Il rappelle très inopportunément que cet Etat d'Israël, dont l’existence même est justifiée par les infinies souffrances subies par les juifs dans le monde, et particulièrement la shoah, s’est bâti sur la souffrance des Arabes, petit à petit exclus de chez eux.
Mais aussi que ce " chez eux" , la Palestine, était aussi le " chez eux " de Juifs là depuis tous les temps et que leur cohabitation y était paisible en 1917, lorsque commence le roman, au temps de la naissance du sionisme appelé à se développer grâce aux arrivées des immigrés juifs.
C’est la loi du nombre qui ne pose problème que lorsque qu’un seuil est atteint ; ici d’autant moins vite que les Juifs immigrés, on les appelait les Moskubim, se sont pendant longtemps attachés à ne mettre en valeur, en toute légalité et dans un incroyable élan de volonté, de solidarité et d’indicibles difficultés, que des terres désertes et délaissées comme parfaitement inhabitables.
A cette époque où le pire des souffrances n’avait pas encore été enduré dans le monde, cette installation était comme parallèle à la vie de la Palestine, comme en marge, à côté.
Ensuite la communauté grossit jusqu’à créer ex nihilo une ville juive, Tel Aviv. Rachel et son mari persistent à défendre cette cohabitation en refusant de voir qu’elle ne peut plus être une solution politique au conflit.
La désillusion de Rachel à la mort de son mari tué avec leur fille dans un attentat, n’en sera que plus grande. Rachel fuit son chagrin et son pays et ne s’exprimera plus que par les pièces de théâtre qu’elle écrit avec talent et qui, avant longtemps, ne rencontreront pas leur public, faute d’être politiquement correctes.
Le livre met aussi en scène l’amour immense d’une mère pour sa fille, amour confisqué par l’attentat, et l’impossible fusion avec sa deuxième fille qui s’en accommode avec beaucoup d’intelligence et de compréhension.
Ce roman est indiscutablement, du fait de tous les malheurs qu’il rencontre, un mélodrame qui nous bouleverse mais à la manière de Victor Hugo, notamment dans L’homme qui rit, pour servir une cause noble et lui donner une force politique.
La seule différence, et elle est de taille, c’est qu’ici les malheurs sont vrais".
Culture - Tops
2084 : en route vers
le post-humanisme ? Conférence de Denis Duboule
Ariane Bihleran 2020 - Entretien avec Pierre Barnérias
A la ligne, Feuillets d'usine
La Table Ronde (avril 2019)
EAN : 978-2710389668
266 pages
Le commencement d'un
monde
"Nous sommes au commencement d’un monde. Vécu dans la crainte, ce prodigieux surgissement signe la disparition de l’ancien monde, celui dans lequel nous sommes nés. Pourtant, la sourde inquiétude qui habite nos sociétés doit être dépassée. Le monde « nouveau » qui naît sous nos yeux est sans doute porteur de menaces mais plus encore de promesses. Il correspond à l’émergence d’une modernité radicalement « autre ». Elle ne se confond plus avec l’Occident comme ce fut le cas pendant quatre siècles. Une longue séquence historique s’achève et la stricte hégémonie occidentale prend fin. Nous sommes en marche vers une modernité métisse".
Jean-Claude Guillebaud, avec ce livre, parachève sa grande « enquête sur le désarroi contemporain », engagée en 1995
LA SEQUENCE OCCIDENTALE
Quatre siècles d'hégémonie
Les grands refus
Le chaos monde
APRES L'EMPIRE
Le " moment postcolonial "
L'espace temps fracturé
La mondialisation du religieux
Un rendez-vous pour l'Islam
L'identité en détresse
UNE MODERNITE METISSE
La Chine peut-elle dire non ?
L'Inde comme projet
L'Occident, province du monde
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Seuil (21/08/2008)
EAN : 978-2020967075
400 pages
Adèle et la pacotilleuse
Gallimard (8 février 2007)
ISBN : 978-2070342242
416 pages
Adèle, fille cadette de Victor Hugo, s'est enfuie en Amérique à la recherche de son amant, l'officier anglais Albert Pinson, d'Halifax au Canada, à La Barbade dans l'archipel des Antilles.
Céline, solide négresse, est une pacotilleuse qui parcourt les îles et la terre ferme, de Saint-Domingue à Carthagène des Indes, de Cayenne à La Havane, munie de lourds paniers caraïbes où s'entassent colifichets, miroirs, Bibles, remèdes, tissus chatoyants et farine de manioc. Se prenant d'affection pour Adèle, elle décide de l'amener à Saint-Pierre de la Martinique, le " Petit Paris du Nouveau Monde ", puis de la raccompagner en France chez son illustre père...
Raphaël Confiant dresse deux beaux portraits de femmes et nous révèle, dans une langue riche des sonorités de toutes les langues parlées aux Antilles (français, créole, anglais, espagnol, hollandais, etc.) une des facettes, insoupçonnée, du choc entre l'Ancien et le Nouveau Monde...
L'offensive mondiale des compteurs communicants (mise à jour du 14/09/2018)
Documentaire sous-titré en français
Cliquez sur paramètres puis sur français dans les sous-titres
Source : Soleil Voilé
Le documentaire primé TAKE BACK YOUR POWER 2017 révèle l'histoire choquante des raisons pour lesquelles des centaines d'autorités locales et des millions de contribuables se sont opposés au déploiement de plusieurs milliards de dollars de compteurs de services publics «intelligents». Faites un voyage de découverte, en examinant les preuves de surveillance à domicile, des centaines d'incendies à domicile et plusieurs décès, une facturation systématiquement plus élevée, des risques pour la santé, une vulnérabilité au piratage sans précédent et même l'extorsion. Le nouveau matériel perspicace et souvent stupéfiant de cette version finale de 2017 expose l'agenda derrière les compteurs intelligents avec encore plus de clarté. Et la voie vers la solution est également ouverte, à mesure que la prochaine suite, le mouvement InPower, sera présentée. Avec un aperçu convainquant des lanceurs d'alertes, des élus, des avocats, des médecins, des chercheurs et des écologistes, TAKE BACK YOUR POWER étudie les avantages et les risques émergents d’une initiative mondiale axée sur le profit qui cherche à changer notre mode de vie. Ce que vous découvrirez surprendra, déstabilisera et finira par vous habiliter. GAGNANT: Récompense Leo, Meilleure émission documentaire en Colombie-Britannique GAGNANT: AwareGuide Transformation Film of the Year GAGNANT: IndieFest Annual Humanitarian Award GAGNANT: NaturalHealth365 Film Of The Year IMDB (Version 2014)
Enfants du Goulag
En 1939, l’URSS annexe une partie de l’Europe centrale et orientale. Durant la décennie qui suit, un million d’Allemands, de Biélorusses, d’Estoniens, de Lettons, de Lituaniens, de Polonais, de Hongrois, d’Ukrainiens, dont de nombreux juifs, sont arrêtés par familles entières. Les hommes sont envoyés dans des camps de travail, les femmes, les enfants et les plus âgés sont déplacés dans des villages du Grand Nord soviétique, en Sibérie ou dans les steppes kazakhes.
Belin (21 août 2017)
ISBN : 978-2-410-00353-6
304 pages
L'Art de perdre
Comment faire ressurgir un pays du silence ? Dans une fresque romanesque puissante et audacieuse, Alice Zeniter raconte le destin, entre la France et l’Algérie, des générations successives d’une famille prisonnière d’un passé tenace. Mais ce livre est aussi un grand roman sur la liberté d’être soi, au-delà des héritages et des injonctions intimes ou sociales.
Flammarion (août 2017)
EAN : 978-2081395534
512 pages
Exils Arméniens (1920 - 1945)
"Cet ouvrage érudit traite de l’exil des Arméniens du Caucase à Paris entre les années 20 et 45. Le génocide arménien de 1915 n’était pas le seul événement qui a engendré l’exode des Arméniens. Il y a eu aussi les convulsions de la révolution bolchevique dans le territoire caucasien de l’empire tsariste."
Belin (octobre 2016)
ISBN-13 : 978-2701198385
434 pages
Par Amour (le Havre 1939 - 1945)
JCLattès (janvier 2017)
ISBN-13 : 978-2709656047
411 pages
La ville n'avait pas seulement été occupée par les Allemands, mais nos propres alliés, les Anglais, l'avaient bombardée sans relâche, puis détruite, assassinant nombre de ses habitants.
Par amour, n'importe quel humain peut se surpasser : on tient debout, pour l'autre plus encore que pour soi-même.
Dans cette fresque du Havre sous l'Occupation, Valérie Tong Cuong retrace les destinées hors du commun de gens ordinaires, dont les vies secrètes nous invitent dans la grande Histoire.
Deux soeurs - Yvonne et Christine Rouart, les muses de l'impressionnisme
Tout le monde connaît Yvonne et Christine Lerolle. Elles ont été immortalisées par Renoir dans son tableau : Yvonne et Christine Lerolle au piano (1897). Leur père Henri était peintre et collectionneur. Il comptait parmi ses familiers des artistes, des écrivains, des musiciens : Renoir, Degas, Debussy, Chausson, Mallarmé, Gide, Claudel...
Ces deux soeurs inspire à l'auteur un livre plein de charme et de mélancolie, qui écrit simultanément l'histoire d'une époque, d'une oeuvre et de ses modèles.
Alice Ferney, Le Figaro Littéraire
Lgf (12 juin 2013)
ISBN-13 : 978-2253173533
528 pages
Le Temps des Bagnes 1748-1953
"En reliant les lois, les lieux et les vies, ce livre présente des centaines de milliers de destins qui ont subi le temps des bagnes depuis l’Ancien Régime jusqu’au Second Empire et aux Troisième et Quatrième République. En restituant une longue mémoire, il parcourt une histoire des mentalités, décrit des tensions sociales et des représentations culturelles, contribue à l’histoire de la justice sur plus de deux siècles et pose des questions toujours d’actualité."
Tallandier (19 janvier 2017)
ISBN-13 : 9791021005082
528 pages
Judaïsme, Christianisme, Islam
« En somme, ignorer les religions en tant que composantes du changement social, refuser de comprendre leurs histoires, leurs rites, leurs valeurs, c’est se priver de comprendre sa propre époque, car, jamais depuis la Réforme et les Lumières, les conflits et les controverses portant sur le sens général des choses et les croyances n'ont été aussi ouverts, aussi larges et aussi aigus. » (p.238).
David Vauclair et Odon Vallet (Préface)
Groupe Eyrolles (avril 2016)
ISBN-10 :2-212-56248-4
ISBN-13 : 978-2-212-56248-4
256 pages
Histoire du Moyen-Age
"L’histoire est une suite de mensonges sur lesquels on est d’accord."
[Napoléon Bonaparte]
Synthèse historique de Georges Minois, historien et écrivain.
L'histoire médiévale occidentale est indissociable de celle du Proche-Orient, à la fois ennemi et Terre Promise : du Vème au Xème siècle, c'est l'âge des grandes illusions où l'Orient Byzantin puis musulman domine un Occident encore barbare ; du XIème au XIIIème siècle, l'Occident chrétien manifeste son dynamisme et atteint son âge de raison en accord avec une foi plus éclairée ; les XIVème et XVème siècles sont synonymes de fléaux apocalyptiques et marquent une période de transition vers un monde moderne dont l'optimisme humaniste fait aujourdh'ui naufrage et pour lequel les questions fondamentales de l'homme médiéval sont toujours d'actualité.
Edition Perrin (21 avril 2016)
ISBN-10 : 2262050384
ISBN-13 : 978-2262050382
480 pages
Je vous parle d'un temps que les moins de 50 ans...
A la caisse d’un supermarché une vieille femme choisit un sac en plastique pour ranger ses achats. La caissière lui a alors reproché de ne pas se mettre à « l’écologie » et lui dit :
« Votre génération ne comprend tout simplement pas le mouvement écologique. Seuls les jeunes vont payer pour la vieille génération qui a gaspillé toutes les ressources! »
La vieille dame s’est excusée auprès de la caissière et a expliqué :
« Je suis désolée, nous n’avions pas de mouvement écologique dans mon temps. »
Alors qu’elle quittait le magasin, la mine déconfite, la caissière en rajouta :
« Ce sont des gens comme vous qui ont ruiné toutes les ressources à nos dépens. C’est vrai, vous ne considériez absolument pas la protection de l’environnement dans votre temps! »
L'histoire des origines à aujourd'hui de ce nouvel empire d'un type tout à fait inédit prend forme tout au long de ce livre et permet de mieux comprendre.
Albert Desbiens enseigne depuis plus de 30 ans l'histoire des Etats-Unis à l'université de Québec à Montréal. Il préside l'association québécoise d'études américaines.
ISBN 2-84736-138-3
Nouveau Monde éditions
21 square Saint Charles
75012 Paris
« Je me suis demandé : que se passe-t-il quand un empire meurt ? Qu'arrive-t-il à sa progéniture ? Et j'ai pensé : de la beauté peut-elle naître de la mort, de la mort d'un empire ? Une beauté, de nature différente bien sûr, peut-elle surgir des ruines d'un empire qui s'est effondré ? » Nurrudin Farah
Teacher Fabio Chavez leads a children’s orchestra in a slum built upon garbage. The Landfill Harmonic orchestra gets its name from the word ‘philharmonic’, which means ‘music loving’. Chavez brings his love of music and a passion for social change to the kids of Cateura, a town outside the capital of Paraguay that is built upon a landfill.